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Channel: Plan 4 : la 3e voie était une impasse...
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La justice le confirme : on a le droit de dire que les gays de la Marine sont des gays.

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La PME Marine Le Pen  n'est pas seulement le club des escrocs, des paumés, des a-sociaux ou des cas sociaux. C'est aussi le club des amis de l'extrême gauche grecque, et des homos non assumés...
Deux des "mignons" de MLP

Nouveau revers pour Steeve Briois. Le maire Front national d'Hénin-Beaumont demandait la condamnation d'Octave Nitkowski qui avait évoqué son homosexualité dans un livre. A l'époque, le lieutenant de Marine Le Pen avait réclamé, en vain, l'interdiction du livre Le Front national des villes & le Front national des champs, la cour d'appel de Paris ayant en effet considéré que l'outing de personnalités politiques "de premier plan" pouvait se justifier.


Une fois encore, la justice lui a donné tort alors qu'il réclamait 30.000 euros de dommages et intérêts. Selon nos informations, le tribunal de grande instance de Paris a validé, mercredi 8 juillet, la défense du jeune écrivain (par ailleurs blogueur sur le HuffPost) et condamné Steeve Briois à lui verser 2500 euros pour frais d'avocat.
"C’est à juste titre que les défendeurs [Octave Nitkowski, ndlr] soutiennent que le demandeur est secrétaire général du Front national, que l'évocation incriminée d’un élément appartenant à la sphère protégée de sa vie privée figure dans un ouvrage portant sur un sujet d'intérêt général, dès lors qu'il se rapporte à l'évolution d'un parti politique qui a montré des signes d'ouverture à l'égard des homosexuels à l'occasion de l'adoption de la loi relative au mariage des personnes de même sexe, et qu’en conséquence cette évocation est légitime", a écrit le tribunal dans son jugement que nous avons pu consulter.
"C'est une vendetta à mon encontre. Il cherchait à me faire payer pour laver son honneur et n'a agit que par cupidité en réclamant 30.000 euros à un étudiant boursier. En portant plainte contre mes parents alors que je n'avais pas encore 18 ans, il a voulu m'intimider mais ça ne marche pas", explique Octave Nitkowski.
"On ne peut pas tour transgresser au nom de la transparence"
A l'audience qui s'était tenue à la mi-mai, l'auteur avait soutenu qu'il n'avait pas évoqué "gratuitement" l'homosexualité de Steeve Briois, proche de Marine Le Pen, mais car il était selon lui "légitime d'en parler" dans la mesure où cet élément a un "sens politique". Dans le débat sur le mariage homosexuel, la présidente du FN est restée "à la marge" et a eu une position "timorée", a-t-il souligné.
Pour l'avocate du jeune homme, Me Léa Forestier, il n'y a pas de "révélation" de l'homosexualité de Steeve. Briois, nécessaire selon elle pour que l'atteinte à la vie privée soit constituée, mais une "évocation". Cette information avait notamment déjà été publiée en 2011 sur un site internet de l'ultra-droite, dont le directeur de la publication a pour cela été condamné, mais il n'avait pas demandé le retrait des propos litigieux, a-t-elle fait valoir.
L'avocat du cadre frontiste, Me David Dassa Le Deist, a quant à lui contesté qu'au nom d'un "esprit de transparence", "on pourrait tout transgresser". Steeve Briois s'est "opposé à l'instrumentalisation de cette information", qui "le place dans une minorité à laquelle il n'a jamais entendu être assimilé".
HP 


Dans son ouvrage, Le Front national des villes et le Front national des champs, le jeune blogueur et observateur de la vie politique à Hénin-Beaumont, avait parlé de l’homosexualité du maire frontiste. Le Tribunal de Grande Instance de Paris vient de débouter Steeve Briois.
Libération


Retour à la réalité pour le populiste Tsipras

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Personnellement, j'ai trouvé très réjouissantes les vociférations de Mélanchon et de Le Pen ayant suivi l'annonce de "l'accord" entre la Grèce et ses prêteurs. Leur rage faisait plaisir à voir. J'ai trouvé réjouissant aussi que l'Allemagne ne cède pas à ceux qui "gueulent" le plus fort en Europe. J'ai trouvé encore plus réjouissant le fait de savoir que les vautours russes, qui commençaient déjà à rappliquer, en soient pour leur frais  [Ah... le gentil Poutine qui, la main sur le coeur et sans aucune arrière pensée, veut offrir du pétrole à la Grèce pour l'aider dans sa reprise économique... Gentil gentil Poutine... Quelle grandeur d'âme...]
Bon, pour le peuple grec en tous cas, malgré le rude accord (plus rude que celui qui était proposé  avant le référendum), il vaut mieux avoir pour partenaire les méchants comptables allemands que le gentil Poutine -qui, c'est bien connu, ne se sert jamais du gaz ou du pétole comme arme de chantage-...
Cela dit, avec cet accord, on a l'impression de passer d'une extrême à l'autre.
Le peuple grec, hélas s'est fait roulé par un charlatan, qui a promis le beurre et l'argent du beurre, puis a "cassé" les pourparlers en proposant en pleine négociation un référendum idiot. Le populiste Tsipras s'est fait élire sur un groβe mensonge, il a cherché à diviser l'UE en copinant avec Poutine, il a cherché à faire chanter l'eurozone avec son référendum... Référendum qui ne représentait que le peuple grec (mais les autres pays qui prêtent de l'argent -et l'Allemagne est le premier d'entre eux- ont aussi leur mot à dire... ça aussi, c'est la démocratie).
Et aujourd'hui, le Tsipras, il est redescendu sur terre.
Pour autant, fallait-il imposer des mesures si dures ? C'est une chose d'imposer des mesures pour combattre les privilèges, la corruption, les oligarques, le clientélisme, pour mettre en place un vrai système fiscal, un vrai cadastre, et une perception de l'impôt efficace. Une bonne chose. Mais porter l'âge de la retraite à 67 ans, augmenter les impôts à un niveau que peu de pays de l'UE accepteraient, imposer autant de privatisations, c'est faire porter le chapeau des fautes des gouvernements antérieurs (et des "experts" de l'UE) sur le seul peuple grec.
 C'est une faute énorme de se faire élire en promettant l'impossible. C'est tout aussi idiot d'obliger la Grèce à contracter de nouveaux prêts (que le gouvernement ne voulait pas) pour rembourser les prêts antérieurs.
Encore une fois, le radicalisme ne mène à rien de bon, ni dans un sens ni dans l'autre.

 

Alexis Tsipras voulait dynamiter «l’Europe libérale» et «l’austérité».
Il est le grand destructeur de quelques mythes tenaces qui empoisonnent l’Europe. L’Union européenne est bien plus démocratique qu’un gouvernement qui, après avoir menti à ses électeurs, leur demande par référendum, confirmation de ses mensonges pour, finalement, mettre en œuvre des politiques contraires. Pour
semer la zizanie en Europe, il n’a négligé aucune provocation, avant de se résoudre à discuter avec les seuls capables de l’aider à éviter une faillite déjà constatée : les Européens.
(...)
La crise grecque est dramatique car l’avenir d’un peuple européen était en jeu. Elle a d’ores et déjà démontré que les slogans populistes qui prospèrent sur les difficultés actuelles sont démentis par la dure réalité. 

La Russie lorgne de plus en plus sur les Pays Baltes

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La justice russe enquête sur la légalité de l'indépendance des pays baltes
Moscou souffle le chaud et le froid avec ses voisins baltes. Le 25 mai, le président du Parlement russe, Sergueï Narychkine [vous savez, c'est ce Monsieur, interdit d'entrée en UE, qu' on a retrouvé à Paris au sein d'une réunion organisée par Thierry Mariani et Vladimir Yakounine -un autre ancien du KGB, oligarque- , via leur association.      RAPPEL : Nashryne est président de la Douma, ancien officier du KGB puis du FSB ; il  « a soutenu publiquement le déploiement de forces russes en Ukraine. Il a soutenu publiquement le traité de réunification de la Russie et de la Crimée et la loi constitutionnelle fédérale correspondante. »]  assurait dans un entretien à la télévision lettone vouloir des « relations normales avec les Etats baltes ». Précision importante, tant l’annexion de la Crimée par la Russie et sa politique agressive envers l’Ukraine ont inquiété son voisinage, M. Narychkine indiquait qu’il considérait les trois pays baltes – Estonie, Lettonie, Lituanie – comme « des pays indépendants et souverains ».
Un mois plus tard, c’est un signal bien différent qui est envoyé par Moscou. Mardi 30 juin, le parquet général russe a indiqué avoir ouvert une enquête visant à vérifier la légalité de la décision des autorités soviétiques de reconnaître, en 1991, l’indépendance des trois pays baltes qui faisaient auparavant partie de l’URSS.

Deux députés du parti au pouvoir Russie unie avaient annoncé mi-juin avoir adressé une demande en ce sens au procureur général de Russie, Iouri Tchaïka. Selon Evgueni Fiodorov et Anton Romanov, le Conseil d’Etat de l’URSS a reconnu, le 6 septembre 1991, l’indépendance proclamée par la Lituanie, la Lettonie et l’Estonie un an auparavant, sans toutefois apporter à la Constitution de l’Union soviétique les amendements nécessaires. Les deux élus font en outre valoir que ce Conseil d’Etat de l’URSS, formé notamment par le président de l’Union soviétique et les présidents de toutes les Républiques de l’Union, était lui-même un organe inconstitutionnel.

Le rattachement de la Crimée à l’Ukraine jugé illégal

L’affaire sonne d’autant moins comme une blague que ce même parquet général avait jugé illégal, la semaine passée, le rattachement administratif de la Crimée à l’Ukraine en 1954. Le parquet, qui estimait pour arriver à cette conclusion qu’« en vertu de la Constitution de l’URSS, le Conseil suprême de l’Union soviétique n’avait pas le pouvoir de modifier le territoire des Républiques soviétiques », précisait toutefois qu’il n’était pas en mesure de saisir la justice pour réclamer la validation juridique de cette constatation, car il se serait agi de« contester une loi de l’URSS », un pays qui n’existe plus.
L’annonce du parquet russe a d’ores et déjà provoqué des réactions courroucées de la Lituanie, qui l’a qualifiée de « provocation ». « Notre indépendance a été obtenue par le sang et avec les sacrifices du peuple lituanien. Personne n’a le droit de la menacer », a souligné la présidente lituanienne, Dalia Grybauskaite, dans un communiqué. Sur un ton plus léger, le père de l’indépendance du pays, Vytautas Landsbergis, a estimé que Vilnius disposait d’éléments questionnant la légalité de l’Etat russe. « Qu’est-ce que c’est que cet Etat qui a détrôné son tsar et l’a tué, ainsi que ses enfants ? » a ironisé M. Landsbergis.

Incidents frontaliers

Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a pour sa part indiqué ne pas être au courant de cette nouvelle procédure. « Je n’ai pas entendu parler d’une telle demande, a-t-il déclaré à des journalistes à Vienne. Je ne sais qu’une chose, c’est que nous avons des relations diplomatiques avec les pays baltes. »
Depuis plusieurs mois, et malgré de fréquents incidents frontaliers, Moscou semble soucieux de rassurer ses voisins baltes sur ses intentions. Il n’est pas à exclure que la démarche initiée par les députés Fiodorov et Romanov l’ait été sans validation du Kremlin. Même si elle est devenue, sous la présidence de Vladimir Poutine, une simple chambre d’enregistrement, la Douma est souvent utilisée pour présenter toutes sortes de propositions, reflétant souvent la ligne la plus dure du régime russe.
Mais l’initiative met surtout en évidence la vague révisionniste qui s’est abattue sur la Russie. En novembre 2014, Vladimir Poutine s’interrogeait à haute voix sur « ce qu’on peut bien reprocher » au pacte Molotov-Ribbentrop, cet accord signé en 1939 entre l’URSS et l’Allemagne nazie et dont un protocole secret ouvrait la voie à l’invasion par Staline d’une partie de l’Europe orientale, pays baltes y compris.




Cette mise en doute de la "légalité" de l'indépendance des pays baltes - Lituanie, Lettonie, Estonie - s'inscrit dans la "logique" des tarés russes depuis que le nain a volé la Crimée. Elle "complète" les diverses manipulations, propagandes, incursions militaires, menaces, provocations, etc etc etc menées contre l'Europe.
En octobre 2014, on pouvait, déjà, lire que la Lituanie était une des cibles du Kremlin :
https://franceukraine.wordpress.com/2014/10/20/la-lituanie-cible-des-seditions-imperialistes-du-kremlin/


Vardon, un candidat de (sur)poids sur la liste du Front Familial en PACA

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La (déjà) professionnelle de la politique Marion Maréchal-Le Pen fait appel à Philippe Vardon pour les régionales. Selon le site internet Mediapart, le cofondateur du Bloc identitaire sera en cinquième position sur la liste de la députée du Vaucluse pour les régionales en Paca. L'entourage de la nièce de Marine Le Pen assure à Mediapart que l'ancienne figure du groupuscule « fera partie du dispositif » et que « Marion l'officialisera dans quelques jours ».

Cité par Le Lab, Philippe Vardon assure être un atout pour Marion Maréchal-Le Pen, qui sera notamment opposée à Christian Estrosi. « J'ai une bonne connaissance de Christian Estrosi. J'ai fait condamner la mairie de Nice pour atteinte à la laïcité en 2013. Il me craint dans une certaine mesure. Et puis à l'échelle du département et de la région, j'ai des réseaux, des relais », affirme-t-il notamment au site internet, avant de déclarer : « Je pense qu'on peut et qu'on va gagner. »

« Un poids électoral certain »

La présence de Philippe Vardon sur la liste de Marion Maréchal-Le Pen n'est pas vraiment une surprise. Il y a quelques jours, la députée assurait notamment à BFM TV que le trentenaire « représente un poids électoral certain », qu'« il est très apprécié des Niçois », et surtout qu'« il a beaucoup évolué ». Pour rappel, Marine Le Pen avait rejeté en 2013 son adhésion au Rassemblement Bleu Marine. Mediapart inscrit d'ailleurs le choix de Marion Maréchal-Le Pen dans un « conflit générationnel » avec sa tante.







Faut arrêter de manger du porc, mon gros, c'est pas bon pour ta ligne. Et puis achète toi rasoir, t'auras l'air moins crade (là, t'est pas loin d'avoir un look d'islamiste)
Donc voilà... C'est lui qui prétend incarner le gaulois...Gros bide, petite tête, et dents longues. Une sale gueule en tous cas (finalement il incarne bien le "cadre" frontiste)







Gérard Depardieu inscrit sur la «liste noire» de l'Ukraine

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Le célèbre acteur français est considéré dans le pays d'Europe de l'est comme une «menace pour la sécurité nationale». Son nom est désormais interdit dans les médias urkrainiens et ses films ne seront plus diffusés.

Les Ukrainiens ne pourront plus voir à la télévision Les Valseuses, Sous le soleil de Satan ou encore Le Dernier métro. Gérard Depardieu, qui tient le rôle principal de ces films, a été inscrit sur la liste noire de l'Ukraine révèle Ouest France.
L'acteur franco-russe y serait considéré comme une «menace pour la sécurité nationale». Son nom est désormais interdit dans les médias ukrainiens et ses films ne seront plus diffusés.
En cause des propos tenus par l'acteur lors d'un festival de cinéma en Lettonie en août 2014: «J'aime la Russie et l'Ukraine, qui fait partie de la Russie». Lors du dernier festival de Cannes, Gérard Depardieu avait déclaré en conférence de presse: «L'URSS, j'y vais toujours. Enfin la Russie, je veux dire! Je vois toujours Poutine et je l'aime beaucoup», avant d'ajouter sur l'Ukraine: «Personne ne comprend rien à l'Ukraine. Je connaissais très bien le président ukranien Viktor Iouchtchenko, et j'adore le peuple ukrainien».
Depuis début juillet, une liste de 600 personnalités du monde de la culture jugées proche au gouvernement russe a été établie par le ministre de la Culture urkainien. Le cinéaste serbe Emir Kusturica, le réalisateur américain Oliver Stone ou encore l'acteur américain Steven Seagal figurent également sur cette liste.

Etre français, ça s'hérite ou ça se mérite. Le cas du couple Mariani, et du voyage honteux de 10 parlementaires en Crimée

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J'ai beau réfléchir... Je ne vois pas en quoi le couple Mariani serait digne d'être français.
Monsieur ne l'est pas par héritage, son père et sa mère étant italiens.
Il ne l'est pas non plus par le mérite. Qu'a-t-il fait pour mériter d'être français ? 
Et pourtant, ce pays lui a tout donné.
Nous, français de souche, nous avons accueilli ses parents italiens, nous lui avons payé ses études, nous l'avons soigné, nourri, logé, blanchi... Nous lui avons permis d'être naturalisé, nous lui avons même permis d'être député français.
Nous lui avons permis de faire entrer sur le territoire national une étrangère, nous lui avons permis d'épouser cette étrangère, puis nous avons naturalisé son épouse*.

*Madame Mariani, alias Irina Chaikhoullina, est une femme russe fraichement naturalisée.


Le couple, qui n'a pas une goutte de sang français dans les veines, admirateur de Poutine, ne mériterait-il pas aujourd'hui d'être déchu de la nationalité française?

Car enfin, lorsque l'on copine avec :
- Vladimir Iakounine, ex du KGB, grand ami de Poutine, oligarque visé par les sanctions américaine ;
- Sergueï Narychkine, ex du KGB, grand ami de Poutine, président de la Douma, visé par les sanctions européennes et américaines, interdit donc de séjour en France et pourtant invité par le duo Mariani-Iakounine ; 
- Vladimir Poutine, ex du KGB, dictateur le plus sanglant d'Europe depuis Staline**

Est-on digne d'être français ?

Quand, en outre, on développe un petit business au pays des soviets mafieux, est-on digne d'être français ?
Quand on organise un "voyage" avec une 10aine de parlementaires en Crimée***, territoire volé par la Russie (Rappel : l'ONU n'a pas reconnu l'annexion) , qui donc n'est pas habilitée à délivrer des visas pour la Crimée, est-on digne d'être français?
Quand la France et l'Europe sont en quasi-guerre contre la Russie, que l'on fait fi de cet état de fait en collaborant avec l'ennemi, est-on digne d'être français?

Le couple Mariani ferait mieux de se méfier... et de se rappeler que lorsque les français se réveille, ça peut faire mal, ça peut sévère, cruel, et même saignant. Que l'on se rappelle du sort des collabos, de ceux qui ont été accusé d'"intelligence avec l'ennemi". Il est vrai que le couple Mariani, en tant que français de papier, ne peut partager notre histoire française, puisque leurs ancêtres se trouvaient alors en Italie ou en Russie... pendant que nous , français, faisions le grand nettoyage.







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La police est au service de Poutine. Tout comme la justice. Des «procès staliniens» démarrent contre les opposants politiques arrêtés l’an dernier. Les élections, c’est qu’une mauvaise blague. J’ai été observateur dans un bureau de vote de Moscou. Les résultats n’avaient rien à voir avec les chiffres publiés. La Russie est la dictature personnelle de Poutine. La façade démocratique permet juste à l’élite de faire du business en Occident. tdg.ch











***
Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius s'est dit "choqué" mercredi par le déplacement de parlementaires pro-russes en Crimée, péninsule ukrainienne annexée par la Russie, en "violation du droit international", selon des sources parlementaires.
S'exprimant devant la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée réunie à huis clos, M. Fabius a fait part de son "hostilité"à ce voyage, prévu de mercredi à samedi, selon des propos rapportés par des participants.
"Il y a un risque d'instrumentalisation de ce déplacement par les médias russes et un risque de violation du droit international: rentrer en Crimée sans l'autorisation des autorités ukrainiennes, c'est reconnaître les prétentions de Moscou", a-t-il affirmé.
Une petite dizaine de députés doivent participer à ce voyage, tous membres des Républicains comme Thierry Mariani, Jacques Myard et Marie-Christine Dalloz, à l'exception de Jérôme Lambert (groupe radical, républicain, démocrate et progressiste).
Deux sénateurs devaient aussi se joindre à ce voyage, le centriste Yves Pozzo di Borgo et Joëlle Garriaud-Maylam (LR), mais l'intervention du président du Sénat Gérard Larcher (LR), qui leur a déconseillé ce voyage, "a été efficace", selon M. Fabius.
Le président de l'Assemblée nationales Claude Bartolone (PS) n'a pas eu le même succès, mais il a précisé dans une lettre à M. Fabius que les députés ne pourraient ni utiliser les moyens de l'Assemblée ni s'exprimer en son nom.
"Ils sont très pro-russes, c'est leur droit. Mais on peut manifester son amitié avec la Russie sans se rendre sur un territoire annexé par une violation du droit international condamnée par les Nations Unies", a renchéri la présidente de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée, Elisabeth Guigou (PS).
Le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères avait déjà dans la matinée "fortement regretté" l'initiative "personnelle" des parlementaires, estimant qu'il s'agissait d'une "violation du droit international".
Dans une réaction à l'AFP depuis l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, où il s'apprêtait à embarquer pour Moscou, M. Myard a ironisé "sur l'éloge appuyé que M. Fabius a rendu à l'indépendance des députés".
"Le programme du voyage, c'est Moscou, Yalta, Simferopol. Un jour à Moscou, deux jours en Crimée", avait précisé Thierry Mariani.
"Il y aura des rencontres avec toutes les autorités locales et deux étapes franco-françaises : l'Alliance française de Sébastopol et le cimetière militaire français" de cette ville, "laissé à l'abandon", d'après ce député des Français de l'étranger, qui compte la Russie et l'Ukraine dans sa circonscription.
La Crimée a été annexée par Moscou en 2014 après un référendum contesté et qualifié d'illégal par la communauté internationale. L'Union européenne a pris des sanctions qui interdisent notamment les activités touristiques en Crimée.
La Croix








La Honte de la France

Dix députés et sénateurs, majoritairement de droite, sont actuellement en Crimée, un territoire ukrainien revendiquée par la Russie. "Une honte pour le Parlement français", dénonce Bruno Le Roux, lui-même placée sur une liste noire par Poutine.

Le voyage de dix parlementaires français, principalement du groupe Les Républicains, en Crimée est "une honte pour le Parlement français", a dénoncé vendredi Bruno Le Roux, président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale.
"C'est une honte. Une honte que ces dix parlementaires se rendent en Crimée sans avoir le moindre rapport avec les autorités ukrainiennes. C'est une soumission et une honte pour le Parlement français", a déclaré sur France Info Bruno Le Roux, qui figure parmi 89 personnalités européennes auxquelles la Russie a décidé d'interdire l'accèsà son territoire en riposte aux sanctions européennes.
Cette mesure avait entraîné l'annulation d'une visite de députés français prévue le 18 juin à Moscou par le président de l'Assemblée, Claude Bartolone.
"Je regrette que ces parlementaires financés par une association russe se soient rendus en Crimée. Je note qu'il n'y a aucun député socialiste dans cette délégation et je m'en félicite", a également déclaré Bruno Le Roux, député de Seine-Saint-Denis.
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/assemblees/le-voyage-honteux-de-dix-parlementaires-francais-en-crimee_1701637.html

Les pov'cons du mois

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Des têtes de con, on en voit souvent à la télévision. Mais là, avec la dizaine de parlementaires et leur voyage de la honte en Crimée, je dois dire que l'on tient une belle brochette. Voici les photos... très ... parlantes, si je puis dire, de ces gens, qui à une autre époque, auraient fini, au mieux, au cachot.

1/ Thierry Mariani, député LR. Organisateur avec l'ex KGB Iakounine, des réunions et des voyages de la honte. Ce traitre à la patrie a félicité Vladimir Konstantinov pour "l'organisation" du référendum avant l'annexion.
Vous en connaissez beaucoup, des sales gueules comme celle-là ?



2/ Nicolas Dhuicq, député LR et maire de Brienne-le-Château (Aube).
 Son épouse, Catherine Dhuicq, est son "assistante parlementaire" (encore un couple qui profite bien du système...) http://regardscitoyens.org/interets-des-elus/declaration.php?partie=10&nom=Nicolas%20Dhuicq

3/ Claude Goasguen, député LR de Paris


4/ Patrice Verchère, député LR du Rhône
Sa maman lui a-t-elle trop tiré l'oreille lorsqu' il était petit?

 5/ Sauveur Gandolfi-Scheit, député LR de Haute Corse
En septembre 2010, cette sale gueule est condamnée par le Tribunal Correctionnel de Lyon a 6 mois de prison avec sursis pour coups et blessures sur son assureur Gino Vairelles.

6/ Marie-Christine Dalloz, députée LR du Jura


7/ Jacques Myard, député LR des Yvelines

8/ Jérôme Lambert, député PS (jusqu'en 2014) puis Radical



Deux sénateurs devaient aussi se joindre à ce voyage, Yves Pozzo di Borgo (UDI) etJoëlle Garriaud-Maylam (LR), mais l'intervention du président du Sénat Gérard Larcher (LR), qui leur a déconseillé ce voyage, "a été efficace", affirme Laurent Fabius. 

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Complément : d'autres sales gueules tout aussi poutinolâtres : 

- Yves Pozzo di Borgo (UDI).  Finalement, cette tête de con se trouve bien en Crimée (24/07/2015)


 - Joëlle Garriaud-Maylam (LR)

- Chauprade

- Marine Le Pen


- Schröder

- Berlusconi

- Orban





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 Les gens ci-dessus sont les subordonnés de la clique ci-dessous :
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- Poutine -ex KGB- le gentil
 - Poutine le fort

- Narychkine, ex KGB, pdt de la Douma, interdit d'entrée en Union Européenne


- Vladimir Iakounine, ex KGB, oligarque proche de Poutine, visé par les sanctions américaines

- Malofeev

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L'ennemi de la Russie, c'est Poutine


Députés refoulés...

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Non, non, il ne s'agit pas d' eurodéputés frontistes... Entre leur inactivité et leur poutinophilie, il n'y a aucun risque. Marine Le Pen, en digne agent soviétique, est toujours l'hôte de marque de la Douma (Le Monde, 28/05/2015)... Chacun ses amis. Poutine n'est-il pas un type épatant, pas mafieux pour deux sous... Et puis, le Poutine, il sait récompenser ses serviteurs... Et le FNS est très zélé pour ce qui est de servir la mafia russe.
Mais ce n'est pas le cas de tout le monde :

- REBECCA HARMS
L’eurodéputée verte allemande Rebecca Harms a fait un aller et retour à Moscou aujourd’hui (jeudi 25 septembre). Elle voulait assister au procès de Nadezhda Savchenko, une pilote de l’armée ukrainienne. L’eurodéputée n’a pas pu aller plus loin que le hall de l’aéroport. Elle a été refoulée. Considérée comme persona non grata, elle n’a pu que reprendre un prochain vol vers Bruxelles. Son statut d’eurodéputée n’a rien pu valoir.

 - KARL-GEORG WELLMANN
Un parlementaire allemand, qui a des liens forts avec l’Ukraine, s’est vu refuser dimanche 24 mai l’entrée sur le territoire russe, conduisant Berlin à dénoncer lundi le procédé.
« Du point de vue du gouvernement allemand, l’interdiction faite au député Karl-Georg Wellmann est incompréhensible et inacceptable, a réagi un porte-parole du ministère des affaires étrangères. Le gouvernement allemand attend la levée de cette interdiction. » Berlin a protesté officiellement à Moscou et auprès de l’ambassade de Russie en Allemagne, a fait savoir le ministère.
M. Wellmann, élu des Unions chrétiennes (CDU-CSU), le parti conservateur de la chancelière Angela Merkel, préside le groupe d’amitié parlementaire germano-ukrainien au Bundestag, et s’est rendu en Ukraine en mai 2014 comme observateur de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) pour les élections. Il est aussi rapporteur de son parti pour la Russie au sein de la commission des affaires étrangères du Bundestag.
Il a été refoulé dimanche à son arrivée à l’aéroport de Moscou, où il se rendait sur invitation pour des discussions politiques, a-t-il rapporté dans plusieurs médias lundi. D’après son témoignage, les autorités russes lui ont intimé de reprendre l’avion pour Berlin, et signifié son interdiction de pénétrer en Russie jusqu’en 2019.




 Rebecca Harms


Chute d'un oligarque francophile, "meilleur ami" de Poutine

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Hier, c'était un des hommes les plus puissants de Russie. Aujourd'hui, c'est un homme traqué. Sans doute pour le prestige mais aussi pour des raisons de sécurité, il donne rendez-vous dans l'ultra-sécurisée et chic avenue Matignon, dans le fameux restaurant Berkeley qui a accueilli le Tout-Paris, de la Duchesse de Windsor à Greta Garbo, forgeant ainsi sa réputation d'exception.
Car hier c'était l'un des hommes les plus riches de Russie, surnommé, sans doute un peu hâtivement, le "meilleur ami du Président" Vladimir Poutine, le "banquier du Kremlin" ou encore  "l'oligarque orthodoxe". Car Sergueï Pougatchev, 52 ans, qui porte une barbe témoin de sa foi, est pratiquant. Mais aujourd'hui, ce croyant "Nouveau Russe" vit une descente aux enfers. Et il ne se déplace plus qu'avec des "anges gardiens", des gardes du corps bien charpentés, oreillettes en alerte.

Accusé de banqueroute frauduleuse dans son pays en 2010, ce milliardaire déchu a fui l'année suivante la Russie pour la Grande-Bretagne. Et, en ce mois de juillet, cet homme, qui a acquis la nationalité française en 2009, vient de détaler de Londres pour se cacher à Paris, malgré l'ordre d'une cour de Londres lui intimant de ne pas quitter la Grande-Bretagne. Car Sergueï Pougatchev a trouvé des engins suspects, qui pourraient être explosifs, sur ses voitures. A Londres, il se sentait suivi, menacé. Bon nombres d'hommes d'affaires russes, tombés en disgrâce au Kremlin, réfugiés à l'étranger, ont connu une mort souvent brutale, au mieux suspecte. Alors on ne saura pas où vit le francophile Sergueï Victorovitch Pougatchev qui s'est rendu célèbre en France pour avoir repris en 2009 et 2010, - sans succès -, le fameux quotidien "France soir" et la réputée épicerie fine "Hédiard".
De sa cachette parisienne, il se bat maintenant pour récupérer son argent, bien sûr, mais aussi pour sauver son honneur. Entre gens qui connaissent les dures réalités de la "Nouvelle Russie", qui savent l'impossibilité d'y faire du business en respectant des lois absurdes, datant souvent encore de l'ère soviétique, on se met rapidement d'accord sur le cœur du problème : pourquoi Poutine l'a-t-il lâché ?

Il aurait dépassé les bornes

Selon la version officielle des autorités russes, celle des liquidateurs de sa banque, la Mejprombank, la Banque industrielle internationale, Sergueï Pougatchev est un voleur et un escroc. Il aurait siphonné une partie d'un prêt de plus d'un milliard de dollars fait par la Banque centrale russe. Il voulait ainsi renflouer sa propre banque, touchée par la crise financière de 2008. Deux autres milliards auraient aussi disparu, sous formes de prêts à des hommes de paille, garantis par des actifs surévalués. Les liquidateurs russes réclament deux milliards de dollars. Ils ont obtenu de la justice britannique le gel des avoirs à l'étranger de Sergueï Pougatchev. Mais ce dernier a fait appel. Réponse en octobre prochain.
L'homme d'affaires a aussi contre-attaqué, accusant l'agence de liquidation russe, la DIA, de chercher à lui extorquer des centaines de millions de dollars et de l'avoir menacé physiquement. La justice française enquête. En attendant, aucun pays ne semble vouloir tenir compte de la "notice rouge" lancée par Moscou via Interpol à l'encontre de Sergueï Pougatchev et ne pense transformer ce simple "signalement" international de police en un véritable mandat d'arrêt. Sergueï Pougatchev reste donc vivant et libre.
Au-delà de ces batailles de procédure, de ces versions contradictoires, sans doute aussi fausses les unes que les autres, une chose parait évidente : Sergueï Pougatchev a "plongé" parce que, comme on dit en Russie, il a perdu sa "kricha", son "toit". Pourquoi cet homme qui pendant plus de 10 ans fut le plus proche ami de Vladimir Poutine a-t-il perdu l'indispensable protection du tout puissant maître du Kremlin ? Il aurait dépassé les bornes. Il mène "une politique managériale risquée", a déclaré Vladimir Poutine, signant l'arrêt de mort de son ami.

"La loyauté de Poutine est un mythe"

Mais Sergueï Pougatchev a, évidemment, une tout autre version. Selon lui, sa disgrâce tient à deux raisons. D'abord il a, admet-il, "perdu la guerre des entourages" faisant rage au Kremlin qui, selon le proverbe, "a plusieurs tours". Se définissant comme le "chef de file des libéraux", plutôt pro-occidentaux, Sergueï Pougatchev s'est heurté aux "conservateurs", principalement, selon lui, "des collègues de Poutine, officiers du KGB".
Poutine, qui jouait les libéraux lors de son premier mandat, a basculé, lors de son second mandat, dans le camp des "siloviki", les "hommes de force" (ex-KGB, armée, ministère de l'intérieur, etc.). D'où la disgrâce de notre oligarque. A l'appui de sa thèse, Sergueï Pougatchev, qui fréquente alors assidûment Poutine et sa famille, raconte une anecdote hallucinante qui tend à montrer que le "leader national" russe a renoncé aux véritables réformes.
Pougatchev révèle comment il a présenté à Vladimir Poutine un plan de lutte contre la corruption, mal qui ronge le pays, freine les investissements et le développement de l'économie. Le plan prévoit alors des bonus pour les fonctionnaires qui se comportent correctement. "Poutine l'a refusé. Il a refusé de donner un budget", se rappelle Sergueï Pougatchev. Il m'a dit : 'Pourquoi leur donner de l'argent, alors qu'ils peuvent le prendre !'"
La disgrâce de Pougatchev semble d'autant plus étonnante que beaucoup reconnaissent deux qualités à Vladimir Poutine : la fidélité et la fermeté. "Faux ! Sa loyauté est un mythe", rétorque l'oligarque russe en péril, qui a fréquenté le Président russe pendant des années dans la vie privée comme dans la vie publique. "Poutine", assure-t-il, "est très sensible aux pressions de son entourage. En public, à la télévision, il semble très résolu alors qu'en fait en privé il est très indécis."
La seconde raison de la défaveur de Pougatchev, qui rejoint d'ailleurs la première, est que le puissant groupe des "siloviki" a voulu s'emparer des richesses de l'oligarque orthodoxe. Il possède notamment les immenses chantiers navals de Saint-Petersbourg, les plus grands du pays, ceux qui devaient construire des navires de guerre français "Mistral" sous licence, contrat pour lequel Pougatchev s'est beaucoup démené. Sa banque en faillite, l'oligarque doit alors les vendre à bas prix. Ils seront rachetés par une société contrôlée par l'Etat et par Igor Setchine, "un proche parmi les proches" de Poutine.

"L'homme qui a fait Poutine"

Car si Pougatchev était considéré comme le "meilleur ami de Poutine", Igor Setchine, un des chefs de file des "silovniki", est surnommé le "Dark Vador russe", "l'homme le plus effrayant au monde", le "Richelieu du Kremlin". Il est considéré comme le véritable numéro deux du régime,  le "deuxième homme le plus puissant du pays". Les relations de Pougatchev avec le président russe s'étaient déjà tendues avec le "rachat" forcé en 2001 par l'Etat de la télévision privée NTV et avec l'affaire Ioukos. Première compagnie pétrolière du pays, Ioukos a été dépecée en 2003, son dirigeant Mikhaïl Khodorkovski étant jeté en prison pour dix ans. C'est la société pétrolière d'Etat "Rosneft" (dirigée par Igor Setchine…) qui a récupéré tout ses biens, devenant la première de Russie et même le premier producteur d'or noir du monde. Setchine a, semble-t-il, supplanté Pougatchev.
Cet oligarque déchu a d'autant plus de mal à avaler sa disgrâce qu'il affirme aussi être "l'homme qui a fait Poutine". Alors que l'on cherche à la fin des années 1990 un successeur pour la présidence à un Boris Eltsine alcoolique et malade, Serguei Pougatchev joue l'intermédiaire. "C'est moi qui ait présenté Poutine à Tatiana Diatchenko", la fille de Boris Eltsine qui règne alors au Kremlin, raconte Sergueï Pougatchev. "C'est moi, se souvient-il, qui l'ait suggéré comme successeur, qui ait conseillé de faire d'abord un premier ministre" de celui qui est alors chef du FSB (ex-KGB).
Depuis qu'il n'est plus un des faiseurs de tsar du Kremlin, depuis qu'il est devenu un critique acerbe du pouvoir russe, il reste à Sergueï Pougatchev beaucoup de souvenirs et de secrets. Mais il a perdu un peu de sa superbe. L'oligarque orthodoxe, le croyant, a même fait raccourcir sa barbe. Un peu comme si, confronté à une puissance beaucoup plus forte que lui, il avait un peu perdu la foi. "J'ai raccourci ma barbe pour être plus à la mode mais je peux vous affirmer que je n'ai en aucun cas perdu la foi, elle s'est au contraire renforcée, y compris dans mon opposition au régime russe actuel", réplique-t-il vivement. Sergueï Pougatchev est peut-être un oligarque déchu. Mais pas battu.
Jean-Baptiste Naudet

Le Nouvel Obs

 

Mariani et sa clique seront poursuivi par la justice ukrainienne

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Selon Georgiy Logvinskiy, député ukrainien, les 10 députés partis en Crimée seront poursuivis par la justice.




Pour rappel, les 10 s'appellent:
- Thierry Mariani
- Yves Pozzo di Borgo
- Nicolas Dhuicq
- Jacques Myard
- Claude Goasguen
- Jérôme Lambert
- Yannick Moreau (homme politique)
- Patrice Verchere
- Marie-Christine Dalloz
- Sauveur Gandolfi-Scheit

Leurs conseillers (dont le fameux Pierre Gentillet) ne seront hélas pas poursuivis.



Crimée: le prix élevé de la collaboration française

A l’époque soviétique, c’étaient le Holodomor, la Terreur et le Goulag,  que de nombreux visiteurs occidentaux en URSS ont choisi de ne pas voir. Aujourd’hui, ce sont les Tatars de Crimée et tous ceux qui souffrent de la persécution dans la Crimée occupée par la Russie, que des hommes politiques français ont trahis.
C’est comme si au cours de la Seconde Guerre mondiale une mission internationale avait visité un camp de concentration nazi et demandé aux prisonniers s’ils étaient contents de leur sort.  C’est la façon dont le chef Tatar de Crimée Refat Tchoubarov a décrit la visite de 10 hommes politiques français en Crimée, occupée par la Russie.
Les termes de «choc» et «regret» employés par le Ministre français des Affaires étrangères sont largement insuffisants pour compenser la trahison des Tatars de Crimée et de ceux qui ont souffert directement de l’occupation russe  en Crimée .  C’est également une atteinte à la réputation de la France lorsque des hommes politiques français se comportent comme des chiens obéissants tenus en laisse, en faisant des tours sur demande.  Le bénéfice de la propagande en faveur de la Russie est énorme, et vaut bien, selon les allégations de nombreux observateurs, n’importe quel prix pour service rendu, payé à des hommes politiques français.
On peut comprendre la position officielle de la France.  Les hommes sont libres de voyager où ils le souhaitent.  Le chef de la délégation, Thierry Mariani, a utilisé cette liberté pour visiter Saddam Hussein en 2002, tandis qu’un autre membre de la délégation du parti de Nicolas Sarkozy, Jacques Myard, a rendu visite à Bachar Al-Assad et aux membres du gouvernement syrien au début de l’année.  Il paraît vraisemblable qu’ils ont aussi donné l’assurance à ces dirigeants qu’ils apporteraient leur message à la nation française, tout comme ils l’ont fait pour la Crimée.
Les homme politiques français ont le droit de voyager librement, néanmoins ils sont entrés en Crimée illégalement car ils n’ont pas obtenu la permission de l’Ukraine.  Ils ont également montré leur soutien au président russe Vladimir Poutine et efficacement répété mot pour mot sa version sur l’annexion, en dépit du fait que ce fut une violation flagrante du droit international.
Bien que certains hommes politiques, y compris Mariani, sont bien connus pour leur position infailliblement pro-Kremlin, l’histoire racontée à Kommersant expliquait qu’ils étaient en visite en Crimée afin de se rendre compte de la situation sur place et voir comment vivaient les Criméens ordinaires.
Ceux qu’ils n’ont pas vus
Il y a des gens que les députés français n’ont pas pu entendre s’exprimer, même s’ils l’avaient voulu.  Il s’agit :
des personnes assassinées, comme le Tatar de Crimée Reshat Ametov ou des militants civiques ainsi qu’un certain nombre de jeunes hommes, Tatars de Crimée, qui ont été enlevés et/ou ont disparu sans laisser de trace;
des personnes bannies de leur patrie, comme les dirigeants des Tatars de Crimée Moustafa Djemilev; Refat Tchoubarov et  le militant pour les droits  Sinaver Kadyrov; tout comme  les quelques 20 000 habitants qui ont quitté la Crimée, beaucoup ayant été victimes de violences physiques et de harcèlement;
des personnes emprisonnées suite à des accusations officielles absurdes, comme vice-ministre de la Mejlis des Tatar de Crimée Akhmet Chiygoz, le militant du Maïdan Oleksandr Kostenko; le réalisateur Oleg Sentsov et l’activiste civique Aleksandr Koltchenko ainsi que beaucoup d’autres.
Ils auraient pu parler à des membres de la Mejlis [l’Assemblée représentative des Tatars de Crimée] ou à des militants civiques ukrainiens, mais ils ne l’ont pas fait. A la place, ils ont rencontré uniquement des représentants du gouvernement d’occupation de la Crimée et des individus choisis par ce dernier.
Tous les reportages – et ils étaient nombreux – des médias russes pro-Kremlin étaient dithyrambiques.  Le voyage a été salué comme une percée diplomatique annonçant un changement d’attitude de l’Ouest et la levée des sanctions.  Plus important encore, les hommes politiques occidentaux ont présenté la version de Moscou des événements et de l’histoire relatifs à la Crimée.
Thierry Mariani: « La Crimée est russe. Du point de vue historique, culturel et démographique. Et ça, malgré le fait que depuis 20 ans la péninsule faisait partie de l’Ukraine. La Crimée est toujours restée russe. Et je pense que si la Crimée n’était pas revenue à la Russie, la situation y serait aujourd’hui la même que dans le Donbass.  »
« Ce que nous voulons dire c’est que la majorité des gens que nous avons rencontrés, nos divers contacts, tous semblaient heureux d’être de retour en Russie. », a dit Mariani  selon Russia Today.
Lors d’une conférence de presse à Yalta, Mariani a déclaré que «lors de notre visite au Parlement, nous avons demandé comment ça se passait avec les représentants des Tatars de Crimée. Le vice-président M. Ilyasov était présent à cette réunion. Il a confirmé que les intérêts des Tatars étaient respectés, que la culture des minorités nationales était intégrée dans la vie du pays. Étant donné qu’il y a trois langues officielles, la diversité des langues est législativement représentée. Voilà un exemple concret d’information qui n’a pas été diffusé en Europe « (voir ici plus de détails sur la situation des langues ).
Claude Goasquen: « Il est temps d’accepter que la Crimée est une région en paix, même si les États-Unis aimeraient qu’une guerre éclate ici ».
Goasquen a également dità l’agence de presse TASS que l’ancien président français Nicolas Sarkozy « approuve pleinement le voyage des membres de son parti » et qu’il était « tout à fait réaliste »  de voir Sarkozy en personne, venir en visite ici.
Jérôme Lambert, présenté par TASS comme le vice-président de la Commission parlementaire française des Affaires étrangères, a consacré son temps en Crimée à exprimer publiquement son opposition aux sanctions contre la Russie et la Crimée.
Seuls quelques médias indépendants russes ont vu peu de raisons de s’exalter. Iouri Safronov, journaliste de Novaïa Gazeta, a mis l’accent sur certains liens curieux, sur des déclarations et sur des amis fréquentés par les membres de cette délégation.  Mariani semble être un proche collaborateur et a des intérêts commerciaux communs avec Konstantin Malofeev, décrit par le Financial Times comme «un personnage clé reliant les forces pro-russes sur le terrain en Ukraine et l’establishment politique à Moscou ».
Quels que soient les avis émis par Nicolas Dhuicq, ils doivent résonner comme une  musique aux oreilles du chef du Kremlin. En 2012, rapporte Safronov, il a déclaré au parlement qu’il y a un lien entre le terrorisme et les familles homosexuelles.  En 2015, il a démontré ses prouesses en tant que psychiatre en affirmant que l’Ukraine est profondément « traumatisée et divisée » et,  que par conséquent, on ne devrait pas soutenir son « unité de façade ».
Jacques Myard est tout aussi homophobe et il soutient également le rétablissement de la peine de mort.  Il a appelé l’Europe à reconnaître la Crimée russe, mais aussi à mettre en garde la Russie de ne pas se comporter ainsi avec les autres parties de l’Ukraine.
Refat Tchoubarov est convaincu que les hommes politiques français font ce qu’on attend d’eux en paiement pour les prêts reçus des banques contrôlées par Poutine.  Il a remarqué une analogie révélatrice : « Après la première annexion de la Crimée, quand Catherine II était en visite sur le territoire nouvellement obtenu, Potemkine a mis en place de faux villages.  Aujourd’hui, après presque deux siècles et demi, les occupants russes utilisent le même stratagème que Potemkine « .
Il aurait pu également ajouter qu’un grand nombre d’occidentaux de l’époque soviétique, comme Romain Rolland et George Bernard Shaw, étaient plus que prêts à fermer les yeux sur les preuves du Holodomor [la famine provoquée] en Ukraine, de la Terreur de Staline et de plusieurs autres crimes.  Tous ces «idiots utiles» avaient leurs motifs, comme les hommes politiques français d’aujourd’hui.   L’usage que Moscou fait d’eux reste inchangé.
Ce texte fut publié en anglais par le Groupe des Droits de l’Homme de Kharkiv.
Traduction par Krystina Biletska
Relecture Anna O.
http://ukraineaction.org/2015/07/28/crimee-le-prix-eleve-de-la-collaboration-francaise/



Une journaliste remporte son procès contre l’agence de propagande pro-Poutine

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Après avoir infiltré l’Internet Research Agency et avoir écrit pendant deux mois des commentaires pro-Poutine partout sur Internet, une journaliste a voulu utiliser le droit du travail pour mettre à mal cette agence de propagande pro-russe.
Lundi 17 août, un tribunal russe a dédommagé d’un rouble symbolique la journaliste Lyudmila Savchuk. Inflitrée pendant deux mois au sein de l’Internet Research Agency, une agence de propagande pro-russe, elle a attaqué son ex-employeur pour violation du code du travail puisqu'elle n'avait jamais reçu de contrat et qu'elle était payée en cash. L'objectif indirect de ce procès était de mettre en lumière la propagande opérée par l'agence et son influence néfaste dans le débat public.
Pendant deux mois, Lyudmila Savchuk, activiste de longue date, a été une «troll du Kremlin». Elle s'est infiltrée dans l’agence pour observer son fonctionnement.

Victoire symbolique

Elle s’était ensuite confiée à la presse avec d’autres collègues en avril et avait permis de faire connaître l’existence de cette agence de désinformation. Une longue enquête du New York Times a ensuite expliqué en détail comment l’Internet Research Agency inondait Internet de commentaires et de publications pro-Poutine, notamment dans le cadre de la bataille de l’information qui fait rage sur la question ukrainienne.
Dans les faits, la journaliste n’a gagné qu’un rouble, et n’a pas obtenu la fermeture de l’agence, qu’elle réclamait. Mais sa victoire est bien plus symbolique et elle se réjouit d’avoir déjà gagné son procès malgré la corruption russe:
«Nous avons réussi à prouver en Russie que les trolls existent, ce qui était le but principal.»
L’Internet Research Agency n’a pas répondu aux médias, tandis que le Kremlin, interrogé par DW, a nié tous liens avec l’organisation.





 
Une visite de «l'usine à trolls» du Kremlin :

« IMPERATIVEMENT utiliser les mots-clés dans le titre du post»

«Utiliser les infographies ou vidéos trouvées sur YouTube sur la thématique du post»

«Un post doit contenir au moins 700 signes pour l'équipe de jour et pas moins de 1.000 pour celle de nuit...»
Non, ces exigences ne sortent pas du manuel du parfait community manager, mais des directives adressées à l'équipe de trolls du Kremlin, comme le rapporte Global Voices Online.
Le journaliste russe de Moï Region Andreï Sochnikov a pu s'entretenir avec un employé de l'Internet Research Agency, à Saint-Pétersbourg. Plus de 400 personnes y sont payées à poster des points de vue pro-Kremlin sur les réseaux sociaux, comme le racontait Libération en 2014. Il a pu réaliser une vidéo en caméra cachée dans les bureaux de l'agence.
Global Voices Online explique que Sochnikov a obtenu des documents permettant de mieux comprendre le fonctionnement des contributeurs comme les directives ci-dessus, une liste partielle de faux comptes LiveJournal utilisés par l'agence russe ainsi que des éléments de langage fournis aux employés concernant l'assassinat de Boris Nemtsov:
«Note technique du 28 février: Idée principale: émettre l’opinion que des agents ukrainiens pourraient être impliqués dans la mort de l'opposant russe.»
Dans les documents récupérés par le journaliste, on trouve le compte de «Natalia Drozdova», une employée de l'agence qui se nomme en réalité Tatiana Kazakbaïeva et utilise LiveJournal, Twitter, Facebook, Google+ et VKontakte (le Facebook Russe). Les posts de «Natalia» n'ont rien de particulier la plupart du temps: elle parle du retrait du smiley «se sentir gros» (dont nous vous parlions ici) ou partage des parodies de Cinquante nuances de Grey. Mais «Natalia Drozdova» donne aussi son avis sur la politique iranienne ou sur l'assassinat de Boris Nemtsov. Conformément aux directives de l'agence, elle a publié un article sur LiveJournal qui débute de cette façon: 
«Depuis ce matin, je suis assise et je lis les circonstances de la mort de Nemtsov. Plus je lis et plus j'en suis convaincue: il a simplement été sacrifié par les siens.»
Global Voices Online précise que, dans un commentaire publié sous l'article de Moï Region, l'expert de l'Internet russeAnton Nossik explique que ces commentateurs pro-Kremlin rémunérés sont facilement repérables et ont donc peu d'impact sur l'opinion publique. 

Slate


 

Un volontaire suédois se bat pour l'Ukraine

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Jonas Nilsson
 Un soldat professionnel, engagé dans le bataillon Azov pour défendre l'Ukraine contre les terrorusses.


UT speaks with Swedish professional soldier about what motivates volunteer fighters in east Ukraine
In our newsroom we are joined by Mr. Jonas Nilsson a former top Swedish army serviceman, who is currently in Ukraine training and researching the Azov battalion as well as other volunteer battalions fighting Kremlin-backed militants in east Ukraine.
"When you join a conscription army you fight for a political establishment. But it is different when you are fighting for a free battalion. There is always something that ties the fighters together…they are politically or ideologically connected. But the broadest connections is that they want to fight for the country not for the politicians"
"They have strong nationalistic, strong patriotic notions, you will find some right-wing elements, but that is not the biggest magnetic force for the soldiers to join the Azov battalion"





A lire aussi (en anglais) :
Mikael Skillt :
Comment un sniper suédois a trouvé la rédemption dans la guerre en Ukraine (The Daily Signal)


New recruits to the Azov Regiment line up at the training camp in Kyiv, Ukraine. (Photo: Nolan Peterson/The Daily Signal)









Ukraine Reconquista

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« Certains Européens dont les pays ne faisaient pas partie du Pacte de Varsovie croient que la Russie a du courage de s’opposer aux États-Unis et que Poutine est un président fort et brave. Et bien, non. Nous, les Ukrainiens, ainsi que les Baltes, les Polonais, les Tchèques et les Géorgiens, nous savons c’est qu'est vraiment la Russie. »

Elena est journaliste indépendante, militante associative et bénévole. Elle apporte de l'aide aux soldats et aux enfants démunis, qu'ils soient déplacés ou orphelins à cause du conflit. Elle a une formation de traductrice interprète et a répondu dans la langue de Bossuet aux questions d'Ukraine Reconquista.
 
Son témoignage est très précieux pour comprendre la situation dans le sud-est du pays et les difficultés rencontrées par les militaires ukrainiens dans l'exercice de leur mission. Car parfois, l'ennemi ne se situe pas seulement dans le camp d'en face...
 


Ukraine Reconquista : Pourquoi menez-vous ce combat ?
 
Elena : En tant qu’ukrainienne, je ne peux pas rester indifférente aux événements qui secouent mon pays. Je suis bien entendu redevable envers les soldats ukrainiens qui sont partis se battre et donner leur santé et leur vie pour que moi et les gens comme moi puissent vivre normalement, dormir tranquillement dans nos lits et ne pas voir les séparatistes dans nos villes. Donc, mon devoir est d’aider nos soldats, je trouve cela tout à fait normal.
 
Vous savez, je voyage dans l’est, je dors dans les unités militaires, je peux vous dire que les soldats vivent dans des mauvaises conditions, ils sont mal logés, mal nourris, ils achètent eux-mêmes leurs tenues. En ce moment, mes amis d’une unité d’artillerie partent en mission pour 24 heures, durant lesquelles ils restent dans des champs au plein soleil, il fait 30-35 degrés àl’ombre et l’État ne leur donne qu’un litre et demi d’eau par personne par jour. C’est épouvantable ! Cependant, ils restent à faire leur devoir, à nous protéger et ils ne se plaignent pas. Je trouve cela tellement admirable.
 
On fait ce qu’on peut pour les épauler, pour qu’ils ne se sentent pas seuls et qu’ils sachent que nous leur sommes très reconnaissants ! On aide aussi les soldats blessés et les familles dont un membre est mort à la guerre. J’essaye d’aider aussi les enfants venus du Donbass. Chaque enfant doit avoir une enfance normale, pas fuir sa ville natale pour se sauver des bombes et voir ses proches mourir. Ils ne doivent pas souffrir à cause des conneries faites par les adultes. Donc, on essaye d’améliorer un peu leur quotidien.
 
D’ailleurs, j’ai eu de la chance de connaitre des Français sensibles aux malheurs des Ukrainiens qui nous aident énormément, notamment Monsieur Cyril Bogaert, de l'ONG France Ukraine Solidarité, et d’autres activistes et je profite de cette occasion pour leur remercier encore pour leur aide qui nous est bien précieuse.
 
 
Quelle est la situation sur le front de l'est face aux séparatistes pro-russes ?
 
Et bien, la situation s’est un peu améliorée avec les Accords de Minsk. Je sais qu’il y a beaucoup de gens qui critiquent ces Accords qui ne sont sûrement pas parfaits et qui sont constamment violés par les séparatistes et les militaires russes.
 
Il faut avouer qu’avec la signature de ces Accords, il y a quand même moins de morts parmi nos militaires, que l’année dernière, lors de batailles de Savour-Mohyla, Illovaysk ou de Debaltzeve au mois de février 2015, mais le but est c’est qu’il n’y en ait plus du tout. Malheureusement, ce n’est pas le cas, les militaires et les civils périssent pratiquement tous les jours dans le Donbass. Après un certain calme qui a duré de la fin de mois de février jusqu’au mois de juin, les hostilités ont repris. Toute la ligne du front est à nouveau enflammée.
 
 
La Russie est-elle partie prenante militairement ?
 
Mais très certainement ! Il y a toutes sortes de preuves de la présence des militaires russes dans le Donbass. Les images satellites où l'on voit les unités militaires et les armements russes en train de traverser la frontière russo-ukrainienne ont été montrées lors des réunions du Conseil de l’ONU.
 
Les militaires ukrainiens transmettent à l’État-major ukrainien les papiers et les affaires (les chevrons, les armes) des militaires russes tués sur le champs de bataille, plusieurs soldats russes se sont faits prisonniers.
 
Sur les réseaux sociaux, les journalistes découvrent les selfies des soldats russes dans les villes et villages ukrainiens... Un journaliste américain, Simon Ostrovsky, a réalisé une excellente enquête durant laquelle il a suivi le parcours d’un militaire russe de sa ville en Russie jusqu’à Debaltseve en Ukraine. Et même Vladimir Poutine a fini par avouer que les fameux « hommes verts » en Crimée avaient été les militaires russes. Je conseille de lire le rapport de Boris Nemtsov [NDLR : député de l'opposition, ancien vice-président de la Fédération de Russie et ancien ministre assassiné le 27 février 2015 à Moscouqui contient beaucoup de preuves de l’implication de la Russie dans ce conflit.
 
 
Est-ce une guerre civile entre des Ukrainiens de l'ouest et des Ukrainiens de l'est ?
 
L’est de l’Ukraine est un large territoire qui comprend plusieurs régions : d’Odessa, de Kharkiv, de Dniepropetrovsk, de Zaporijia. Les habitants de ces régions mènent une vie normale comme tous les autres Ukrainiens. Dans le Donbass, les gens vivaient aussi normalement jusqu’à ce que la Russie se mette à soutenir les séparatistes, d’abord en envoyant les officiers du FSB pour lancer le mouvement séparatiste et les armes et les soldats ensuite afin de maintenir la guerre.
 
 
Qu'avez-vous à répondre aux nationalistes d'autres pays européens qui vous accusent de « rouler pour les Americains » ?
 
Les Américains n’ont pas annexé une partie de territoire ukrainien, les Américains n’ont pas soutenu le mouvement séparatiste dans une partie de l’Ukraine, les Américains ne nous envoient pas les armes et il n’y a pas de soldats américains dans le Donbass. Tout cela, c’est la Russie qui le fait.
 
Nous ne sommes pas en train de rouler pour les Américains ou les Européens. Nous sommes en train de nous battre pour construire un nouveau pays, un pays avec des valeurs démocratiques universelles.
 
Certains Européens dont les pays ne faisaient pas partie du Pacte de Varsovie croient que la Russie est un beau pays, qui a du courage de s’opposer aux États-Unis et gouverné par un Président fort et brave. Et bien, non. Nous, les Ukrainiens, ainsi que les Baltes, les Polonais, les Tchèques, les Géorgiens, nous savons c’est qu'est vraiment la Russie. 
 
C’est un pays totalitaire, dont le gouvernement corrompu et mafieux a peur de la réussite des pays post-soviétiques, car si les Russes voient que l’Ukraine et la Géorgie deviennent des pays démocratique et développés, ils ouvriront les yeux sur une triste vie que leur gouvernent leur impose.
 
 
Dans quelles conditions combattent les soldats ukrainiens ? Sont-elles différentes de celles rencontrées par les volontaires issus de la société civile ?
 
Malheureusement, les conditions sont indignes des soldats qui se battent pour la liberté de leur pays. Ils reçoivent un tout petit salaire, ils achètent eux-mêmes les tenues, les gilets pare-balles et les chaussures ou bien ce sont des bénévoles qui leur ramènent tout cela, ils sont mal approvisionnés, mal armés et mal nourris.
 
Pour les volontaires c’est encore pire, ils ne sont pas du tout payés par l’État. Et si un volontaire est tué, sa famille ne recevra aucune aide, aucune prestation. Mais malgré tout, les militaires de l’armée régulière et des bataillons de volontaires gardent un esprit combattif et sont prêts à donner leur vie pour l’Ukraine et le peuple ukrainien.
 
 
Quel est le coût matériel et humain de cette guerre sur les populations civiles de l'est ?
 
Il est très difficile de le dire. Au mois de mai, le président ukrainien Petro Porochenko a déclaré que le nombre des victimes de guerre dans le Donbass atteint près de 9 000 personnes : 1 700 militaires et 7 000 civils, mais il est fort probable que ce chiffre soit volontairement réduit.
 
Les soldats des bataillons de volontaires ne sont pas comptés et, au début du conflit, ce sont eux qui ont participé aux combats les plus sanglants. Beaucoup de militaires et de civils sont portés disparus, donc on ne sait pas s’ils sont morts ou pas. Quant au coût matériel de cette guerre, on parle déjà des milliards de dollars de dégâts, mais pour le moment, aucune estimation exacte n’est possible. Par exemple, on ne peut pas examiner les dégâts dans les localités contrôlés par les séparatistes.
 
 
Les populations civiles de l'est sont-elles pro-russes comme on le croit à l'étranger ?
 
Les habitants du Donbass ont toujours été assez proches de la Russie historiquement.
 
Economiquement, il y a beaucoup de liens familiaux entre eux et de nombreux habitants du Donbass parlent russe. Mais la Russie ne détient pas le droit de la langue : on peut être Ukrainien et parler russe, tout comme on peut être Suisse ou Belge et parler français sans être pro-français ou vouloir vivre en France. En plus, si dans des grandes villes comme Donetsk, les gens parlent très souvent russe, à la campagne, même à 15 km de la frontière russe, les gens parlent en ukrainien.
 
Les Ukrainiens et les Russes ont longtemps vécu dans un seul pays, donc nous étions toujours proches. À l’époque du Maidan, au plein milieu de la propagande anti-ukrainienne, un attentat a eu lieu à Volgograd en Russie. Plusieurs personnes ont été tuées. Nous, les Ukrainiens, on pleurait avec le peuple russe, on a ramené des centaines de bougies à l’ambassade de la Russie à Kiev, on a fait une cérémonie de deuil sur Maidan. Mais l’annexion de la Crimée et la guerre dans le Donbass ont tout changé. J’ai entendu plusieurs déplacés du Donbass dire qu’ils détestaient les Russes car ils ont détruit leur vie. Et ils disaient cela en langue russe, s’il vous plaît.
 
 
Le haut de l'armée soutient-il les soldats qui risquent leur vie ou est-il corrompu ?
 
Malheureusement, la corruption est toujours là même si on aperçoit certaines améliorations. À titre d’exemple, le ministère de la Défense a accepté de coopérer avec des bénévoles et des activistes civils qui développent des programmes d’aide aux soldats : approvisionnement, soutien psychologique, aide juridique, réhabilitation, aide aux familles des soldats blessés ou défunts. J’espère aussi que bientôt, les jeunes soldats et officiers ukrainiens ayant fait leurs preuves sur les champs de bataille prendront la place des vieux rétrogrades de l’Etat-major.



En Ukraine, l'armée secrète de Pravy Sektor

Du groupe ultranationaliste radical né à Maïdan, à Kiev, a émergé une unité paramilitaire disciplinée, à la fois crainte et respectée dans la guerre du Donbass. Des soldats hors la loi, aussi utiles qu'inquiétants pour le gouvernement.
De notre envoyé spécial à Pokrovske  (région de Dnipropetrovsk)
Il est midi, le soleil frappe droit sur le gravier du camp retranché de Pokrovske. Des rangées de combattants nationalistes s'assoient sous le plafond décrépi de la cantine de cette ancienne colonie de vacances pour petits pionniers soviétiques.
Volia attaque son assiette de bouillie de sarrasin, alors que les commandants déjeunent à quelques tables de là. «Pourquoi j'ai rejoint Pravy Sektor? Je veux défendre ma patrie. Mais au ministère de la Défense, il y a juste des traîtres, et je ne veux pas me battre aux côtés de traîtres, explique Volia. Je veux pas juste mourir, je veux me battre et je veux la victoire.» Patriote, nationaliste, fasciste? «Je fais pas gaffe aux esprits dérangés. Ils ont le droit de dire ce qu'ils veulent, je vais pas les priver du droit de critiquer!»
(Le Figaro, pour les abonnés)








Europe de l'est : des remparts pour se protéger de la Russie

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Le temps des menaces... et des "murs".
Migrants au sud, russes à l'est... L'Europe cherche à se protéger. En Hongrie, Orban a entrepris l'édification d'un mur pour protéger les frontières de la Hongrie (et de l'UE) des migrants. A l'est, l'Ukraine fait de même contre la Russie... entreprise coûteuse pour ce pays qui a déjà fort à faire avec la guerre dans l'est.
Les pays baltes, bien que protégés par leur appartenance à l'OTAN (article 5 : une attaque armée contre l'un ou plusieurs [des membres de l'alliance] survenant en Europe ou en Amérique du Nord sera considérée comme une attaque dirigée contre toutes les parties, et en conséquence elles conviennent que, si une telle attaque se produit, chacune d'elles (...) assistera la partie ou les parties ainsi attaquées en prenant aussitôt, individuellement et d'accord avec les autres parties, telle action qu'elle jugera nécessaire, y compris l'emploi de la force armée, pour rétablir et assurer la sécurité dans la région de l'Atlantique Nord.) se sont également lancés dans la construction d'un mur. Ils n'ont pas dû comprendre que Poutine était gentil... Faudrait que Marine Le Pen aille leur expliquer. Sûr qu'elle serait bien reçue...

 pays membres de l'UE





Etats Baltes. Un mur contre les migrants et les “agents de diversion” russes


La Lettonie et l’Estonie se lancent dans les grands travaux de protection de leur frontière avec la Russie.
Deux anciennes Républiques soviétiques baltes, l’Estonie et la Lettonie, aujourd’hui membres de l’Union européenne, ont l’intention d’ériger un mur le long d’une partie de leur frontière avec la Russie, rapporte le quotidien russeGazeta.ru.
Pour cette construction d’une longueur de 108 kilomètres et d’une hauteur de 2,50 m, équipée de caméras vidéo et renforcée par des drones, les Estoniens sont prêts à débourser 71 millions d’euros. Les travaux commenceraient en 2018. D’après les informations du titre, une partie de la somme sera prélevée sur les fonds octroyés au pays par la Commission européenne pour “le renforcement de ses frontières”.
La Lettonie, pour sa part, devrait avancer les travaux de construction de son mur beaucoup plus vite, les autorités se donnant quatre ans pour les achever. Il s’agirait d’un couloir frontalier de 12 mètres de large, pour un montant de 15 millions d’euros. Le ministre de l’Intérieur letton, Rikhard Kozlovskis, a fait valoir qu’il fallait “stopper le flot toujours plus important de migrants illégaux en provenance de la zone de conflit ukrainienne qui essaient de pénétrer sur le territoire européen en passant par la Lettonie”, et aussi “empêcher l’entrée en Lettonie d’agents russes de diversion”.

Courrier international







En Ukraine, un "mur" pour se protéger de la Russie

Avec le "mur", l'Ukraine espère se protéger de son grand voisin, la Russie qu'on aperçoit à 200 mètres de là.
Les clôtures métalliques barrent la campagne ukrainienne comme une longue balafre. Un large fossé antichar complète le tableau... Depuis l'annexion en mars 2014 de la péninsule ukrainienne de Crimée par Moscou, les deux ex-républiques soviétiques "soeurs" sont devenues ennemies. Et Kiev, qui accuse Moscou de soutenir les séparatistes prorusses, a décidé l'an dernier de construire en trois ans un "mur" d'un coût de 250 millions de dollars pour renforcer les 1974 kilomètres de frontière poreuse qui séparent les deux pays.
Quelque 410 kilomètres de frontière ne sont plus sous le contrôle de Kiev mais sous celui des séparatistes depuis le début de la rébellion dans l'est de l'Ukraine en avril 2014 : cette partie de la frontière laisse passer armes, mercenaires et soldats russes, accuse Kiev et dément Moscou.
Pour lutter contre ce qu'elle considère être une invasion russe, l'Ukraine ne souhaite pas ériger un vrai rempart de béton comme le suggère l'appellation le "Mur" mais un système sophistiqué alliant des fortifications militaires et des moyens de surveillance électroniques modernes.
Il y aura à terme "des systèmes d'alarme et des systèmes pour détruire des équipements et des troupes ennemis", assure Olexandre Doudko, porte-parole des gardes-frontières dans la région de Tcherniguiv qui fait visiter à des journalistes les installations, récemment construites près du petit poste-frontière de Senkivka, à 200 kilomètres au nord de Kiev.
Pour l'instant, les travaux réalisés semblent modestes. Situé loin de la zone de conflit, Senkivka est désormais doté de quelques centaines de mètres de barrières métalliques hautes de 1,5 mètre.
C'est en juin 2014, lorsque le conflit est devenu de plus en plus sanglant, que le milliardaire ukrainien Igor Kolomoïski, alors gouverneur de la région de Dnipropetrovsk, voisine des républiques séparatistes de Donetsk et Lougansk, a suggéré de dépenser 100 millions de dollars pour ériger un mur de barbelés entre l'Ukraine et la Russie.
Un projet que le gouvernement a fait sien, envisageant dans un premier temps de débloquer un milliard de dollars avant de finalement n'y consacrer que le quart à peine, le pays étant ruiné par la guerre et par une grave crise économique.
"Il est nécessaire de continuer à construire une frontière bien équipée afin d'empêcher les terroristes, les armes et les drogues de pénétrer en Ukraine depuis la Russie", a insisté en juillet le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk.
L'ensemble du "mur" doit être construit d'ici à 2018, affirme cependant le chef des gardes-frontières ukrainien Viktor Nazarenko. "En trois ans, cette section de la frontière sera entièrement équipée et ni des groupes, ni des véhicules, ni des forces armées ne pourront la franchir illégalement", a-t-il promis.



Derrière le "Rempart européen" le long de la frontière Ukraine-Russie, près de Kharkiv (est de l'Ukraine).





image : globalsecurity




L’armée régulière russe en Ukraine

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Enquête réalisée par l'équipe InformNapalm. Traduction de Marc de la Fouchardière.

Lorsque les ingénieurs et inventeurs français Paul de Faget de Casteljau et Pierre Etienne Bézier ont modélisé la courbe de Bézier, au milieu du siècle dernier, ils n’ont probablement pas pensé qu’au 21ème siècle, sur le même continent que leur France natale, à l’ère des courbes idéales, des véhicules électriques et du jazz numérique, une nation européenne commencerait une guerre contre son pacifique voisin avec lequel il possédait des siècles des liens culturels, économiques et familiaux.



Déjà plus d’un an, l’équipe d’InformNapalm s’est engagée dans la collecte systématique des données prouvant que cette guerre n’est pas l’œuvre d’un groupe marginal, mais de l’armée russe, l’armée régulière de la Fédération de Russie. Le plus étrange est que les principales sources ne sont pas les déclarations d’experts ou d’enquêteurs, mais les soldats russes eux-mêmes.
Le psychisme d’une personne en bonne santé est fait ainsi qu’il est toujours à la recherche de justifications pour ses actions, y compris quand elles sont aussi terribles que l’assassinat de son voisin.
Actuellement, la seule explication que nous avons pour les actions des soldats russes qui sont très actifs dans les réseaux sociaux et qui accumulent les preuves contre eux-mêmes, est leur parfaite conscience de l’abîme dans lequel est tombée la propagande du Kremlin. Les photos qu’ils publient ainsi que leurs collègues et les résidents locaux servent à se justifier envers eux-mêmes et à trouver le soutien de leurs amis en ligne.
Tout ce qui nous restait à faire était de procéder à un travail méticuleux de recherche, de documentation, de tri, d’identification et de géolocalisation de leurs photos, ainsi que porter cette vérité à la connaissance au monde entier, dans les langues des pays où la vérité sur la guerre en Ukraine n’est pas ou peu connue. Nous ne l’avons pas fait que pour illustrer la participation réelle du régime de Poutine dans la guerre faite dans le Donbass, mais aussi pour aider la société russe à prendre conscience d’elle-même, quand viendra le temps de le faire. Si l’illumination ne venait pas, ce travail resterait toujours la chronique de la chute d’un grand empire insensée.
Le point de départ de chaque courbe est la caserne de départ de l’unité militaire respective dans notre base de données sur le territoire de la Fédération de Russie (colonne « unité » dans la base de données)». Le point final est le lieu de la participation des militaires de cette unité sur le territoire de l’Ukraine (colonne « incidents« ). Nous vous proposons donc de regarder de vos propres yeux les « courbes de Bézier » de cette guerre, de découvrir notre base de données, et peut-être de réfléchir à la recherche des moyens de parvenir à la victoire. À la victoire de l’esprit sur la force physique.


Cette base de données n’est pas définitive. Elle sera complétée et modifiée. L’image sera bientôt disponible également en français.
La base de données complète en huit langues est accessible sous le lien permanent présence russe.

Par l’équipe InformNapalm











Violents heurs à Kiev. Il ne fallait pas écouter Hollande et Merkel

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Le président ukrainien cherche des alliés. L'UE notamment. Pour satisfaire la demande de Hollande et Merkel, qui eux veulent apaiser Poutine, Porochenko a fait adopter par les députés ukrainiens un projet de loi octroyant une plus grande autonomie aux régions séparatistes de l'est.
Rappelons tout de même qu'il y a un an, Porochenko déclarait "qu'il soumettrait au parlement un projet de loi garantissant plus d'autonomie à l'est séparatiste pro-russe mais que cette région resterait au sein du pays" .
Rappelons aussi qu'il y a quelques jours, il affirmait "s'attendre à une année difficile". Les événements en cours lui donnent raison.  
Concernant Hollande et Merkel, on peut penser qu'ils n'ont pas compris que des concessions à des terrorusses ne pouvait que mettre de l'huile sur le feu en Ukraine, et que cela ne calmerait pas Poutine dans ses ardeurs impérialistes.
Les conséquences sont là :
Ce lundi 31 août 2015, le projet d'accorder davantage d'autonomie à l'est a été considéré par une partie de la population comme une trahison, une récompense à Poutine et à ses exactions,  un encouragement aux "séparatistes"... et a logiquement provoqué de violents affrontements à Kiev.



Des heurts ont éclaté ce lundi aux abords du Parlement ukrainien entre les forces de l'ordre et des militants nationalistes. L'explosion d'une grenade a fait au moins un mort et une cinquantaine de blessés parmi les forces de l'ordre.

Les habitants de Kiev sont habitués depuis des années aux cris de « Honte !» et « Dehors les bandits », on y est habitué à Kiev. Mais une telle flambée de violence meurtrière est une première depuis la « révolution de la dignité ». Des centaines de membres du parti nationaliste Svoboda et d'autres mouvements ultranationalistes ont tenté de prendre d'assaut le bâtiment du Parlement pour protester contre une réforme de la Constitution et un projet de décentralisation de l'Etat qui accorderait plus de pouvoirs aux régions du pays, y compris les régions sous contrôle séparatiste.
Cette réforme initiée par le président Petro Porochenko, très controversée, est passée à la mi-journée en première lecture, dans un climat de fortes tensions politiques. Les forces nationalistes refusent une quelconque concession aux régions tenues par les séparatistes.
Mais au sein même de la coalition, on accuse le président ukrainien de proposer une réforme en trompe-l’œil. Au lieu de décentralisation, le pouvoir central retiendrait un contrôle exclusif sur les collectivités territoriales. A travers ces tensions et ces heurts, c'est bien l'existence même de la coalition gouvernementale qui est remise en cause. Élus pour des réformes de fond, les députés ukrainiens semblent s'être perdus, encore une fois, dans des querelles politiciennes aux conséquences violentes.
RFI



Tensions entre Russie et Europe du Nord

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Finlande, Suède, Danemark, Norvège, Pologne, Lituanie, Estonie, Lettonie ...
En Europe du nord, les tensions avec la Russie sont vives. On comprend pourquoi, alors que nombre d'entre eux sont à portée de tir de missiles russes Iskander.  Marine Le Pen, Mariani, et Mélanchon  pourraient peut-être leur expliquer que Poutine est gentil ? Si ces guignols (bon, les deux derniers font beaucoup de vent, mais ne représentent rien...) étaient au pouvoir, peut-être s'associeraient-ils avec la Russie pour faire la guerre à l'Europe du nord ?


SUEDE. Juin 2015. L'île de GOTLAND
L’île de Gotland est une petite île suédoise au cœur de la mer Baltique qui suscite l'attention de la Russie et de l’OTAN ces dernières années. L’île, qui se situe à 90 km à l’Est de la Suède et 140 km à l’Ouest de la Lettonie, connaît un des plus forts trafics maritimes du monde. Or, la mer Baltique recoupe les tensions militaires et économiques de nombreux pays du fait de la présence de soldats russes, suédois et de l’OTAN, de déchets militaires ou encore d’un gazoduc russe, ainsi que le passage fréquent d’avions militaires, en particulier des appareils spécialisés dans la collecte du renseignement d’origine électronique. (article assez long ici)


FINLANDE. mai 2015 : Alerte rouge en Finlande : rappel de 900 000 réservistes 
La Finlande a envoyé des lettres à presque 1 million de réservistes, précisant leurs rôles « en cas de guerre » en pleine montée des tensions avec la Russie voisine.
Les lettres ont été acheminés à 900 000 anciens conscrits dans les forces armées, y compris aux finlandais vivant à l’étranger.
Les premières ont été envoyés au début du mois et les derniers lot ont été distribué ces derniers jours.
À la suite de l’annexion par la Russie de la Crimée et l’invasion de l’est de l’Ukraine, la Finlande est particulièrement vulnérable à toute nouvelle agression.
La lettre indique aux réservistes quel régiment ou unité ils doivent rejoindre en cas d’hostilités. « Ci-joint vous trouverez vos coordonnées ainsi que votre rôle en cas de guerre, » peut-on lire.
Un réserviste finlandais, qui a reçu la lettre, a déclaré : « le moment n’est pas anodin. C’est manifestement due à une position plus agressive des Russes. Je suis réserviste depuis 15 ans et c’est la première fois que je reçois quelque chose comme ça. Ils envoient des lettres comme ça très rarement. »
L’armée finlandaise a 16 000 soldats, mais elle peut s’étendre à 285 000 si les réservistes sont rappelés (…)
Bien qu’elle ne soit pas un membre de l’OTAN, la Finlande a renforcé ses liens avec l’Alliance Atlantique. Le mois dernier, le pays a promis également une coopération plus militaire avec les forces armées des autres pays nordiques (…)
Source : http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/finland/11621512/Finland-tells-900000-reservists-their-roles-in-the-event-of-war.html
L’opinion de civilwarineurope
L’article du journal britannique parle d’une montée des tensions entre la Finlande et la Russie. Quelle blague. Celle-ci est totalement artificielle est résulte de la paranoïa agressive de la Suède et de la Finlande qui coïncide comme par hasard avec le rapprochement de ces deux pays avec l’OTAN depuis 2014 (http://civilwarineurope.com/2014/08/28/la-finlande-et-la-suede-laisseront-entrer-sur-leur-territoire-les-troupes-de-lotan-en-depit-de-leur-neutralite/). Et comme par hasard également depuis ce rapprochement ces deux pays voient des Russes partout (http://civilwarineurope.com/2014/08/28/violation-russe-de-lespace-aerien-finlandais-lire-notre-analyse-a-la-fin-de-larticle/). D’ailleurs un passage que nous avons coupé de l’article de ce journal britannique (vous pouvez le lire en cliquant sur le lien de la source) revient sur l’affaire du sous-marin russe poursuivi par la Suéde pour justifier la décision finlandaise. Sauf que ce journal oublie volontairement de rappeler à ses lecteurs que tout cela était faux comme a du finalement le reconnaître la Suède (http://civilwarineurope.com/2015/04/13/suede-affaire-du-pretendu-sous-marin-russe-civilwarineurope-avait-vu-juste-des-le-debut/). Mais désormais les lecteurs de civilwarineurope.com savent à quoi s’en tenir sur les journalistes britanniques, allemands et français (http://civilwarineurope.com/2015/05/25/le-pr-udo-ulfkotte-sur-le-controle-des-mediats-allemands-par-les-forces-doccupation-us-video/).



DANEMARK. La Rusie menace le Danemark à l'arme nucléaire
L’ambassadeur russe à Copenhague a prévenu le Danemark que sa flotte maritime militaire pourrait être la cible de missiles nucléaires dans le cas où il rejoindrait le système de défense antimissile de l’OTAN. Le Danemark est l’un des membres fondateurs de l’OTAN et n’a évidemment pas bien perçu les déclarations de l’ambassadeur russe. La présidente des Affaires étrangères du parlement danois a considéré ces déclarations « très menaçantes et pas nécessaires » étant donné que le bouclier anti-missile serait simplement « une alarme anti-intrusion » sans danger pour la Russie. Le ministre danois des Affaires étrangères a quant à lui déclaré que ces remarques étaient « inacceptables » et « personne ne devrait menacer de choses aussi sérieuses comme l’a fait l’ambassadeur. » Cet évènement a lieu dans un contexte de tensions accrues entre l’Europe occidentale et la Russie, culminant par l’annexion de la Crimée, originellement ukrainienne, par la Russie en mars 2014.




SUEDE, ETATS BALTES.  Juin 2015 Montée des tensions face à la Russie
L'attitude russe toujours plus menaçante a poussé la Finlande, la Suède et les Etats baltes (Estonie, Lettonie et Lituanie) à augmenter leurs dépenses de défense. Décision à laquelle Moscou répond en montrant les muscles.

Malgré des situations économiques compliquées, la Finlande, la Suède et les Etats baltes ont décidé d'investir dans leur défense. L'intervention russe en Ukraine et la position agressive de Moscou a ainsi poussé ces Etats à renforcer leur défense. Pour les deux premiers, il va falloir attirer des capitaux car les déficits publics y sont importants. Quant aux Etats baltes, ils ont décidé de réattribuer certains budget dévolus à des programmes publics ou à des ministères afin de renforcer leurs forces armées.

Pour Juozas Olekas, ministre de la Défense en Lituanie, l'augmentation des budgets de Défense est la seule réponse possible face à la menace russe. Bien qu'elle ne soit pas immédiate, le manque de prévisibilité et la mise au point de programmes de réarmement et de renforcement des bases militaires frontalières à l'Europe inquiète les pays voisins de Moscou.

A titre d'illustration on peut citer la Lituanie qui a demandé à l'OTAN d'installer des bataillons permanents et des équipements militaires « le plus tôt possible » pour protéger le pays. A côté de cela, le gouvernement a approuvé une augmentation de 32% du budget de Défense. En Estonie, 463 millions de dollars seront consacrés à ce poste de dépense quand en Lettonie il s'agit de 285 millions de dollars, soit 12% de plus qu'en 2014. « Ce n'est plus un budget de survie mais un budget de développement. Notre tâche est maintenant de développer dynamiquement les forces armées au niveau nécessaire pour assurer la Défense de notre pays » a ainsi déclaré le ministre de la Défense letton, Raimonds Vejonis.

La Lituanie et la Lettonie cherchent désormais à atteindre la cible de l'OTAN de 2% du PIB consacrées aux dépenses de Défense, objectif que l'Estonie a dépassé en 2015.

Parallèlement, le déploiement en Europe centrale et orientale d'équipements militaires américains ne devraient pas calmer les tensions. Il en va de même pour le déploiement de troupes d'infanterie allemandes en Estonie, une première, qui aura lieu en 2016.

La décision d'investir dans la Défense et la position de la Finlande et de la Suède vis à vis de l'OTAN rend Moscou encore plus irritable. En effet, ces deux pays font parti des non-alignés et la Russie craint qu'ils finissent par rejoindre l'Alliance. Si tel changement venait à avoir lieu, le Kremlin a annoncé qu'Helsinki et Stockholm devraient assumer leur acte et faire face aux conséquences qui en découlent.

Pour le moment la Russie a déployé des brigades (de 3 600 à 7 000 soldats) près des frontières norvégiennes et finlandaises. Poutine a également décidé d'acquérir des missiles intercontinentaux et d'investir 400 millions de dollars supplémentaires dans sa Défense.




 POLOGNE. Mai 2015. Face à la menace russe, les polonais s'entraînent activement à la guerre.
Les Strzelec, ou «tirailleurs», ressemblent à s'y méprendre à une milice, pourtant, il n'en est rien. Les jeunes gens, garçons et filles, se préparent «au pire», en prenant des cours de secourisme et en apprenant les rudiments du combat.

Une fausse grenade détonne sur un terrain militaire déclassé en périphérie deŁódź, en Pologne. «Vous avez tous votre casque et vos lunettes de protection?»interroge Damian, en tenue de camouflage. «Affirmatif», lancent d’une même voix ses treize disciples âgés de 16 ans à 40 ans. «N’oubliez pas: on ne tire jamais sur celui qui n’a pas d’arme!» poursuit Damian.
A 20 ans, c’est lui qui aujourd’hui pilote cette unité de combattants du dimanche. Ses ouailles en treillis, kalachnikovs factices à la main, se replacent soigneusement. On distingue trois sections à 100 m les unes des autres: «Vous faites quoi vous, la section frontale? Vous devez cesser le feu!»s’exclame toujours Damian, qui a élaboré cet entraînement tactique de plein air en s’inspirant des méthodes de l’armée américaine au Vietnam. «Allez, on recommence, mais cette fois-ci resserrez-vous!»lance l’étudiant en histoire à l’université de Varsovie.
Ils sont une centaine, en ce samedi de printemps, à s'être rassemblés pour un entraînement intensif de 48h. Membres d’associations civiles de défense, ils s’adonnent à un passe-temps qu’ils prennent de plus en plus au sérieux: la préparation à la défense du pays. Sur son flanc nord-est, la Pologne est voisine de la Russie –on estime que l’enclave de Kaliningrad, fortement militarisée, est gardée par près de 10.000 militaires–, à l’est, le pays partage 535 km de frontière avec l’Ukraine.

Proximité ukrainienne et mauvais souvenir russe

«On a tous, en Pologne, des membres de nos familles qui ont fait la guerre. Je connais l'histoire, on ne peut pas en exclure le risque sur le territoire polonais», rappelle placidement Damian, qui malgré son ascendance familiale militaire, n’ambitionne guère de rejoindre l’armée. La Pologne garde un souvenir amer des partagesentre grandes puissances du XVIIIesiècle qui l’ont fait disparaître pour 123 ans, jusqu’en 1918
«Ce qui se passe en Ukraine est un choc pour les armées traditionnelles. C'est un nouveau type de guerre qui les prend de court», analyse cet ancien scout qui a rejoint, il y a quatre ans, l’unité 1009 du Związek Strzelecki Strzelec (ZS Strzelec) de la ville de Mińsk Mazowiecki, à 40 km à l’est de Varsovie. En polonais dans le texte, Damian est un «tirailleur». En plus de passer ses week-ends tapis dans de fausses tranchées, il fréquente un vrai club de tir «comme la moitié des trente membres de son unité».

«Tirailleurs»: combien de divisions?

Leur association a été fondée il y a presque cent ans, au moment où renaissait la Pologne. Comptant jusqu’à 500.000 membres à la veille de la Seconde Guerre mondiale, elle a été interdite sous le régime communiste, pour renaître en 1991. Aujourd’hui, ses adhérents se nomment commandant, officiers ou encore caporal, ils portent tous un uniforme à leur nom et un insigne propre à leur unité. Les «Strzelec» et autres groupements civils de défense non armés seraient 120 à travers la Pologne, regroupant jusqu’à 30.000 personnes. Des garçons et des filles (elles constituent 20% des bataillons) qui passent leur temps libre sur des champs de bataille imaginaires dans l'espoir d'acquérir des réflexes de combattant et de s'accoutumer au port d’arme.
«Nous préparons les jeunes au pire, souligne Krzysztof Wojewódzki, 60 ans, commandant en chef de l’association ZS Strzelec pour l’ensemble de la Pologne. Ils reçoivent une formation de secouriste pour être utiles au pays en cas de catastrophe naturelle, ils sont également formés aux techniques de défense et initiés à la stratégie militaire. C'est une éducation patriotique.» L’ex-brigadier insiste:
«C'est du patriotisme, pas du nationalisme. Nous sommes motivés par amour de notre pays, pas par la haine de nos voisins.»
Damian répond parfaitement aux critères du jeune patriote polonais. Ce frêle rouquin au regard doux et au tempérament calme n’a rien d’un skinhead.
«L'extrême droite polonaise nous déteste car nous souhaitons coopérer avec l’État et parce que nous accueillons tous les Polonais, quelle que soit leur couleur politique.»
De fait, ces associations sont une spécificité polonaise. Si, de l’extérieur, elles ressemblent à s’y méprendre à des milices, elles n’ont pourtant rien à voir avec, par exemple, les bruits de botte anti-Rom et antisémites de la «Magyar garda» hongroise (officiellement dissoute en 2009), affiliée à ses débuts au Jobbik, l’extrême droite magyare.
Depuis les affrontements en Ukraine, ces associations sont sur le feu de la rampe médiatico-politique en Pologne. L’attitude de leurs membres et celle du gouvernement polonais a de surcroît changé.
«Quand j'ai rejoint l'association à 16 ans, j'étais attiré par l'aventure, les feux de camp dans la forêt... Maintenant, c'est différent. Je ne dirais pas que j'ai peur d’une agression russe, mais je ressens une certaine anxiété. J'estime qu'être membre d'une association de défense relève du devoir.»
Même sentiment chez les lycéens polonais. Les classes à «profil militaire» où l’on s’initie au savoir (-faire) militaire, tout en suivant un cursus classique, connaissent un franc succès.
A tel point que le gouvernement polonais, en plus de ses nombreux investissements dans la défense, s’est décidé à franchir le pas de la coopération avec les «tirailleurs» et leurs confrères. En novembre 2014, un général à la retraite, Bogusław Pacek, a été nommé responsable des relations avec les associations civiles de défense, au sein du ministère de la Défense. Pas plus tard qu'en mars dernier, une fédération de ces mêmes associations a vu le jour, sous son égide.
Au Bureau de la sécurité nationale, instance chargée de la défense auprès du président de la République polonaise, on se réjouit du rapprochement entre civils et militaires:
«Deux de nos voisins se livrent une guerre non conventionnelle, à la suite de l’agression évidente de la Russie, constate son directeur Stanisław Koziej. La Pologne doit trouver les moyens de faire face à ces nouvelles menaces incarnées par exemple par de “petits hommes verts”: ces soldats qui ne se signalent pas comme tels.»
Les forces civiles polonaises pourraient bien constituer un élément indispensable de la défense du territoire.
«Je suis ravi de voir qu’on veut utiliser notre potentiel, s’enthousiasme Damian, qui disparaît dans le rideau d’un fumigène. Nous sommes des jeunes motivés, dotés d’une bonne formation militaire. Nous connaissons parfaitement le territoire où nous vivons et nous nous entraînons. En cas de besoin, nous pouvons seconder les militaires, voire leur prêter main forte.»
«Pan Pan Pan Pan Pan», lancent ses camarades à l’assaut d’un faux bunker. Ici à Łódź, tout à l’air plus vrai que nature.
«Nos armes sont factices, mais elles ressemblent comme deux gouttes d’eau aux vraies, résume David, 18 ans, élève de Damian. Le jour venu, il suffira d’appuyer sur la gâchette...»
Hélène Bienvenu, Slate




Les Strzelec de Damian en embuscade | Hélène Bienvenu



CONSEQUENCES
Des pays Baltes à la Pologne, plusieurs pays ont demandé aux États-Unis et à l'Alliance atlantique depuis le début de la guerre en Ukraine de déployer sur leur sol des troupes et des équipements militaires afin de contenir la menace russe et d'empêcher une éventuelle agression contre des territoires ayant jadis appartenu à la sphère d'influence soviétique. (Le Figaro)






Mai 2015 . Tension entre la Pologne et la Russie en marge des 70 ans de la fin de la guerre
Les Européens fêtent les 70 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale plus que jamais en ordre dispersé. Cette année, la Pologne et l’Ukraine tiennent à marquer leur distance avec Moscou. Les deux pays commémorent les victimes de la Deuxième Guerre mondiale ce vendredi 8 mai, comme l’Europe occidentale, et non le 9 mai, comme le veut la tradition soviétique.
RTS




Le Méchancon, il me rappelle quelqu'un... mais qui ?

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réponse ci-dessous :




Bon, c'était pour rire, hein...

Reste que Libé a publié cette photo de ce très poutinolâtre germanophobe ukrainophobe europhobe (le quasi-sosie de Marine Le Pen, finalement...) : 

... et que le Méchancon, il n'a pas apprécié :

Ce dimanche 30 août, Libération.fr publiait une photo d'un Mélenchon à la bouche grande ouverte et aux bras levés au ciel, éructant, vitupérant, tempêtant tel un dictateur des années 30. L'ex-co-patron du Parti de Gauche s'en émut sur Twitter : «L'ordre médiatique règne. Photo pourrie dans @libe comme d'habitude. Les photos de Le Pen sont magnifiques.»
ArrêtSurImage


Bizarrement, Libé est bien gentil avec Marine Le Pen. Pourtant, il y aurait de quoi faire... Avec ses dents pourries, sa peau jaunâtre qui ne respire pas vraiment la fraîcheur, sa cigarette électronique, son rire de hyène, et sa gestuelle ridicule. Allez, un petit montage photo. Faut bien rigoler un peu.
On aura reconnu Voldemort , le méchant dans "Harry Potter" (les créateurs se sont-ils inspiré de la Marine La Pen?
Au moins, ce personnage ne lui est pas inconnu. C'est sa culture, paraît-il.

A la question du Point (3 février 2011), « Cela vous blesse d’être parfois présentée comme une fille inculte ? », Marine Le Pen répond : « Jeanne d’Arc ne savait ni lire ni écrire » (oui mais elle était sainte et Pucelle, tout le contraire de la multidivorcée « qui a toujours fréquenté la nuit gay » dixit Nicolas Lebourg dans un entretien aux Inrocks du 2 janvier 2013 !)

 

 













Connaître la propagande poutinienne pour mieux la combattre

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"Le journalisme factuel reste la seule arme véritable, efficace, contre la propagande russe" 

En marge du sommet du Partenariat oriental de Riga (19-22 mai 2015), l’analyste Tatiana Repkova, fondatrice du Media Managers Club, déclare : "Même s’il existe plusieurs types de vérité, en journalisme, la vérité devrait être logique et se limiter à la précision des faits". La vérité peut être de plusieurs types : philosophique/absolue (la vérité des chrétiens, des musulmans) par exemple. Certains journalistes parlent même d’une vérité morale et d’une vérité légale. Puis, il y a aussi la question entre objectif et subjectif, comme vérité. Par contre, selon le Pew Research Center, dans les principes du journalisme, il est clairement dit que "le journaliste ne doit pas poursuivre la vérité dans son sens absolu ou philosophique, mais il peut – et il doit – la poursuivre dans son sens pratique.

IBG :Selon vous, le plus grand défi pour la presse des pays qui font partie du Partenariat oriental – Moldavie, Ukraine, Bielorussie, Géorgie, Arménie, Azerbaïdjan - reste la vérité?
Tatiana Repkova : Non pas seulement pour la presse, et non pas seulement dans ces pays-là. La vérité est la plus importante des valeurs. Quand je parle aux journalistes des pays émergents de l’importance de bien exposer les faits, ils répliquent souvent: “Les lecteurs ne sont pas intéressés par les faits ennuyeux, ils préfèrent lire notre opinion.” Ces journalistes sont tout simplement confus, ils ne distinguent pas les faits et les chiffres "ennuyeux". Par exemple, si le train arrive ou pas dans une station peut être un fait. Un fait dans ce cas reste un fait, du point du vue du journaliste ou venant de quelqu’un d’autre. En échange, une pure manifestation de propagande, n’hésiterait pas à contester l’existence-même de ce train. Les facteurs qui agissent sur la performance de la presse des pays du Partenariat oriental sont au nombre de cinq : l’expertise et les moyens dont dispose la presse, ainsi que sa direction ; la démocratisation et les attentes de la société ; la révolution numérique et les changements que provoquent les réseaux sociaux ; la guerre de l’information, la propagande ; la guerre qui a lieu dans le Donbass. Ces facteurs font la recherche de la vérité très difficile. En conséquence, en journalisme je préfère qu’on n’utilise pas le mot "vérité" dans toutes les occasions. De nos jours, l’utilisation de "la vérité"à travers les nations et les cultures mène à la Tour de Babel. Le problème vient aussi des lecteurs, qui ne souhaitent pas toujours entendre une voix indépendante.
Même et surtout en ce qui concerne la relation avec la Russie… ?
Tout ce que vient de la Russie n’est pas obligatoirement faux, d’où la nécessité de vérifier fait par fait. Par ailleurs, la propagande russe est tellement rusée, justement, qu’en général, environs 90 % des faits présentés sont en réalité vrais, et seulement 10 % sont des mensonges. C’est pourquoi la propagande reste si difficile à contrer.
Y a-t-il des méthodes, des recettes pour y parvenir ?
Pour de nombreux journalistes d’Europe de l’Est, le journalisme est une activité créative. Toutefois, les pays d’Europe de l’Est ne sont pas les seuls parmi les démocraties émergentes à voir les choses sous cet angle. Les journalistes eux-mêmes, en général, considèrent que leur métier relève plus de l’art que de l’artisanat. Et en effet, le journalisme englobe les deux aspects. Pour prétendre à l’art, il faut maîtriser les techniques. Quelle que soit l’étendue de son talent, un peintre ne saurait créer un chef d’œuvre avant de maîtriser les techniques de base de la peinture. Il est très important que le journaliste observe, décrive, soit capable de constituer d’abord un projet, un échafaudage. Si on ne sait pas commencer par cela, on n’aura jamais le pouvoir de créer une œuvre d’art. Quand on fait seulement de l’art, sans un squelette, ce n’est plus du journalisme, mais de la désinformation, ce qui mène à la propagande, parfois de manière involontaire. Le journalisme factuel reste la seule arme véritable, efficace, contre la propagande russe. Personnellement, je n’ai rien contre la propagande russe, si la population de ce pays aime ce type de discours. Mais quand cette propagande est dirigée contre les valeurs européennes, les valeurs dans lesquelles je crois, cela me dérange, oui.
Interview réalisée par Iulia Badea-Guéritée, Riga (paru en version roumaine dans la revue Foreign Policy Roumanie)

A l'est (blog courrier international)  




Pour nous changer du net envahi par la propagande poutinienne, on pourra voir, ce soir, un documentaire sur Arte : "La propagande selon poutine" .
Ce sera l'occasion d'avoir une version un peu différente des médias habituels, dont beaucoup sont infiltré par les agents du Kremlin...  Voilà. La télé, ça peut parfois être utile, si l'on a envie de voir autre chose que les âneries de TF1 ou de M6, ou que celles du net - comme TéléPoubelleFN (et tous ceux, forts nombreux, qui travaillent pour elle : TV"liberté", Spoutnik, RT et autres poutinolâtres)
Synopsis
Ces dernières années, Vladimir Poutine, président de la Russie, a renforcé son contrôle sur les médias et ainsi mis la main sur d'efficaces outils de propagande destinés à rallier le peuple à sa cause. Sur la chaîne de télévision publique Rossia 1, un talk-show délivre, chaque dimanche soir, une information manichéenne à la gloire de Poutine et de sa politique. Quant aux conditions de travail des rares organes de presse d'opposition, elles sont de plus en plus mauvaises... 
Critique de la Rédaction
Cette enquête édifiante au cœur des médias russes nous en apprend beaucoup sur les rouages bien huilés de la mécanique Poutine. Outre de très intéressants témoignages de journalistes, elle nous livre quelques extraits d'émissions qui permettent de se faire une idée précise des méthodes employées par le quatrième président de la Russie.




Depuis l'annexion de la Crimée, le conflit en Ukraine et les sanctions de l'Union européenne, le ton s'est durci dans les médias russes.
Une rhétorique guerrière et nationaliste est à l'oeuvre, visant à la fois les États-Unis, l'UE et le gouvernement ukrainien.
Émission après émission, des journalistes à la solde du Kremlin cimentent l'adhésion du peuple russe à la politique de Poutine.
Le propagandiste en chef se nomme Dmitri Kisselev. Tous les dimanches soir, sur la chaîne d'État Rossia 1, il anime une émission dite d'actualité où se succèdent interviews racoleuses, reportages simplistes et séquences dédiées au culte de la personnalité de Poutine.
http://www.arte.tv/guide/fr/direct








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